MESSAGES : 34 TON ÂME SOEUR : Emmett COPYRIGHT : Misery Mind
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Sujet: r.hale « Such a prickling Rose» done Mar 15 Déc - 18:51
misery mind.
Rosalie 'Lilian'
Hale 'Cullen'
Dix-huit ans en apparence - Quatre-vingt onze ans d'existence. Vampire Végétarienne Née le vingt et un décembre mille neuf cent quinze à Rochester, NY Mes origines sont les même que ma nationalité, à savoir Américaine. feat. Nikki Reed
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Extrait du journal de Rosalie Hale
Ce deux mai mille neuf cent trente quatre.
Une année entière. Une année entière que j'aurai du être mariée à cet homme. Pourquoi ma vie, si belle, ne fut qu'un véritable cauchemar. Une année que les pleurs de mes frères raisonnent dans la tête, que le chagrin de ma mère bouleverse mes pensées, que les moyens que se donne mon père pour retrouver mes sauveurs, et non mes tueurs, me tue plus encore. Je ne laisse s'échapper que les rires sarcastiques de mon ex-fiancé, qui ne rira plus à présent.
Un an que ma vie à changée, un an que je ne suis plus la même. Physiquement, j'ai changé je suis plus belle encore que jamais, plus désirable que n'importe quel vampire, ou humain que je vois. Doublement les regards se retournent sur moi, et j'en suis plus fière encore, même si le prix à payer pour ceci est cher. Cette beauté n'est qu'une malédiction, j'en suis consciente, et j'aurai aimé ne pas la vivre. Une éternité de supplice, à écouter Carlisle me conseiller pour résister au sang-humain - mais je ne serai jamais un monstre buveur de sang ; à écouter Esmé, qui me berce, me permettant ainsi de retrouver l'amour d'une mère ; à éviter Edward, qui serait abattu par mes moroses pensées et qui, de toutes manières, ne me voit que comme sa 'sœur'. Je m'apprête maintenant à vivre une vie aussi normale que possible, le cœur léger si je peux m'exprimer ainsi.
J'ai accompli ma vengeance. Royce King s'est donné beaucoup de mal aussi, pour me retrouver, dit-on. Pas besoin, je l'ai fait moi même. Dans ma mémoire, étaient gravés les visages de ces violeurs, de ces assassins. Je les ai fait souffrir, un par un, j'en suis fière. Royce en dernier, j'y ai mis beaucoup de patience, d'esprit. Je viens d'accomplir ma vengeance. Je devrai des comptes à ma famille, sans doute. En attendant, je vais ôter cette robe que j'aurai voulu mettre de mon vivant. Caresser mon bonheur si proche et mort si vite, une dernière fois, avant de replonger dans cette vie de servitude. Je suis trop lâche pour mourir une seconde fois, trop lâche aussi pour y penser plus de quelques secondes. Mon éternité sera faite de supplice, de solitude, et de profond désespoir. C'est ce qui m'attend moi, Rosalie Hale, vampire depuis un an, femme désespérée et dont le bonheur s'est échappé avant d'être né.
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derrière l'écran, l'ange ou le démon : Ton pseudonyme ou prénom :
Neko-Chan
Ton temps de connexion :
Tous les jours ou presque, tout dépend de mes remplacements =)
La façon dont tu as connu PULSATION :
PRD
Le mot de passe que nous attendons pour te valider :
Where is a daughter of Isabella and Edward ? {{ D'ailleurs, au risque de chipoter, on dirait plutôt 'the daugther' ... désolée, l'année de Fac d'Anglais qui revient xD
Un exemple de RP :
Je n'en retrouve pas de moi en Rose, j'en met un autre =)
Spoiler:
Cette petite question revenait sans cesse dans sa tête. Devait-elle se lier de franche amitié avec plus de Gryffondor? Ou devait elle se satisfaire de ses relations présentes. Caitlin était à Serdaigle, Matthew et Andrew à Serpentard. Oh bien sûr, il y avait Declan, mais ce n'était pas pareil, elle le sentait parfois distant avec elle, elle aimait parler avec lui, et sa compagnie aussi, bien qu'elle lui rappelait quelque fois les tic maniérés dont usait sa grand-mère. Mais elle ne comprenait pas pourquoi il ne l'aimait pas vraiment. Elle aurait bien aimé savoir ce qu'elle avait fait. Contrairement à Cait, Matt et Andy avec qui elle passait son temps à rire, s'embrasser, s'enlacer (tout purement amicalement bien entendu), avec ce Gryffondor, n'en parlons pas. Et c'était encore bien plus différent avec son meilleur ami, Rowan. Ces deux la ne se quittaient pas, et ils avaient l'avantage d'être dans la même maison en plus. Aliénor était certaine que si l'un ou l'une de son groupe était avec elle, elle ne le quitterai pas non plus.
Faisant tourner sa baguette entre ses doigts, Aliénor fut prise d'une chose commune à toute l'école maintenant dans son cas. Elle pointa l'extrémité sur sa tête, murmura un sortilège, et la fraîcheur brune qu'avaient été ses cheveux se changea en éclair doré. Elle aimait changer de tête de temps en temps. Maintenant qu'elle en avait la possibilité autant qu'elle le voulait, elle n'allait pas s'en priver. Elle regarda, satisfaite, son reflet dans le miroir. Cette action avait permis de les sécher en même temps. Vu la longueur, ils étaient encore humides à cause de la douche qu'elle avait prise. L'odeur de son shampoing s'évapora autour d'elle, peu a peu, laissant place à celui de son lait pour le corps. Ce lait, c'était sa grand-mère, qui lui en envoyait un pot par mois. Il était dans la famille depuis plusieurs siècles et elle se plaisait à dire que toutes les femmes en faisaient une consommation excessive. Si Aliénor utilisaient ce lait (qui, au fil des années, avait été changé en une sorte de crème), ce n'était pas pour faire plaisir à cette femme, qui avait contribué à son éducation, mais plutôt parce que l'odeur fleurie qui s'en dégageait était agréable à porter. Les femmes de la famille avait beaucoup de goût. C'était discret, mais odorant quand même. Extraits de Lilas, de Carmin et de Jacinthe. Elle en mettait tous les jours en France (sa grand-mère l'y obligeait), ce qui fait que revenue en Angleterre, elle en avait fait une surdose. Elle l'avait retrouvé, planqué dans le fond d'un tiroir avant de revenir pour sa troisième année. L'odeur l'avait tout de suite replu. Elle en utilisait désormais une petite noisette, chaque jour.
Imaginant la tête que ferait sa grand-mère si elle avait su, Aliénor laissa échapper un léger rire. Elle l'aurait certainement tuée, au sens figuré, pour avoir osé braver la tradition des femmes de la famille. Aliénor fut coupée dans ses pensée quand elle entendit la Grosse Dame râler. Si elle râlait, c'est qu'on l'avait dérangée, si Aliénor pouvait encore l'entendre, c'est que le portrait s'était ouvert. Elle ne détourna le regard qu'après une dizaine de secondes pourtant, le laissant vagabonder entre son reflet sur la vitre, et le parc, immobile sous la nuit noire. Ne sentant pas quelqu'un venir, Aliénor tourna les yeux pour finalement le voir, Immobile au milieu du mobilier faiblement éclairé par le feu qui crépitait toujours. Elle plissa les yeux, pour le reconnaître, mais le coin dans lequel il était était bien sombre. Elle le fixa, quelques secondes aussi, pour finalement mettre un nom sur son visage.
* ALIÉNOR « Rowan? »
Aliénor descendit, de rebord de sa fenêtre pour s'assurer elle-même que son jugement n'était pas faux. Elle fit un pas, puis un deuxième, pour finalement le reconnaître. Son incroyable beauté ne pouvait lui échapper comme ça. Aliénor ne fit pas remarquer qu'elle avait hésité sur son identité, autrement que par le ton interrogatif de ses premiers mots. Elle alla vers l'un des fauteuils ou elle avait négligemment jeté sa robe de chambre. Elle la prit, la posa sur son dos pour paraître plus présentable et se retourna vers lui.
* ALIÉNOR « Je ne pensais pas qu'un autre défiait mère nature avec ses insomnies, qu'est ce que tu fais ici? »
Elle avait hésité entre ça et un banal 'qu'est ce que tu faisais dehors, a cette heure?'. Elle jugea cependant que cela était préférable, parce qu'elle aurait du justifier sa présence au dehors de son dortoir aussi, et elle n'avait pas spécialement envie de s'embarquer la dedans. Elle restait là, debout, et immobile, ayant abandonné son livre et sa baguette sur le rebord de la fenêtre. Elle préférait poser ses yeux sur lui, c'était bien plus agréable à regarder qu'un pseudo cours de Botanique.
Dernière édition par Rosalie Hale le Mar 15 Déc - 23:30, édité 12 fois
Rosalie Hale
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Sujet: Re: r.hale « Such a prickling Rose» done Mar 15 Déc - 18:51
je suis et je resterais :
▬ SUPERFICIELLE – C'est vrai quelque part, mais ceux qui me connaissent savent que quelque part, mon côté superficiel n'est qu'une couche de protection, histoire qu'on m'évite, tout en m'admirant. ▬ FRANCHE – Rosalie Hale est synonyme de franchise, un peu trop souvent. Je ne te connais pas, je ne te parle pas. Je te connais, tu peux être sûr que ce qui devra être dit le sera. ▬ RANCUNIERE – Je ne veux juste pas qu’on me fasse souffrir, sinon je peux être méchante. C’est tout. Vous comprenez n’est ce pas ? J'ai déjà assez donné dans ma vie. ▬ SECRETE – C’est mieux de ne rien dire que de raconter sa vie à tout le monde et de la voir placardée sur tous les murs. Je suis de cet avis. ▬ IMPULSIVE – Bon, je vous l’admet, c’est parfois à mes dépends. Mais ça me protège de certaines choses des fois (et ça me prive d’autres, je sais !) ▬ BONNE OREILLE – Je ne parle pas beaucoup, je préfère écouter. En matière de secrets, je suis une véritable tombe. Par contre, je ne prends pas les secrets de tous hein, j'ai assez des miens et de ma famille ! ▬ SOUPE AU LAIT – Agneau avec certains, loup avec d'autres, vous ne saurez jamais vraiment coment je suis. Il faut être très proche de moi pour ça. ▬ FIABLE – Il y a les trois mousquetaires de Dumas et moi. Voila, si tu es mon ami, je serai toujours là pour toi. Même si je suis parfois invivable, je sais. ▬ RENFERMÉE – Je ne m'ouvre pas facilement, et ma confiance, faut la gagner. A toi de me prouver que t’es assez tenace pour que je t’accepte dans mon cercle, et pour ça, il faudra te démener.
▬ DE MAUVAISE FOI – Si je dis non, c’est pas un petit ni un gros oui hein. Bon d’accord, peut-être des fois … mais il faudrait lire dans les pensées pour le savoir (n'est ce pas Edward ) ! ▬ FIDELE – Je ne vois pas l’intérêt d’avoir trois petits amis et cinq meilleures amies. Tout en un chez moi. Mes soeurs sont mes meilleures amies. Mon mari est le seul homme de ma vie. ▬ BOUDEUSE – Tout le monde à gardé une part d’enfant, moi c’est celle-ci. Si je n’ai pas ce que je veux ou qu’on me dit que j’ai tord, je boude. C'est un mot faible pour décrire mon état d'âme en fait. ▬ INTELLIGENTE – Quand on parle pas, on lit, et oui. Voila, moi je lis et j’emmagasine, c’est pas donné à tout le monde, j’ai de la chance. Bon, c'est aussi dût au fait que je serai éternelle étudiante. ▬ JALOUSE – Nobody’s perfect dear. Moi je suis jalouse comme pas deux. Mais c’est une preuve d’amour non ? De toutes manières, que vos yeux approchent de trop mon cher et tendre, vous aurez connaissance de mon caractère invivable. ▬ GENEREUSE – Je te donnerai ma vie si tu me tiens à cœur, un peu moins si tu me gonfles de temps en temps, mais tu auras toujours quelque chose si tu fais partie de mon cercle. ▬ POSSESSIVE – Quand j’ai, je garde. C’est un de mes principes. Cela va un peu de paire avec ma jalousie. C'est tout. ▬ TENACE – C'est mon trait de caractère le plus développé. Ma ténacité est légendaire, c'est mon don on peu dire. Quand j'ai quelque chose en tête, il est très difficile de me l'enlever. ▬ PARFOIS VIOLENTE – Faut juste pas me pousser à bout, je n'ai pas une grande patience. Si me pousse a bout je peux devenir violente, mais faut le faire quand même.
un petit questionnaire pour en savoir plus sur toi :
Tu es plutôt pour ou contre les bonnes causes ?
Je suis pour toutes les bonnes causes qui me permettent de mieux vivre. Égoïste, je sais.
Tu penses quoi de Forks et ses environs ?
C'est l'une des plus belles villes qui me fut donnée de voir (quoi qu'un peu morte). Je m'y plais bien, je m'y sens comme chez moi, c'est le principal.
Qu'es-ce que tu aimes le plus dans les hamburgers ?
Je ne mange pas de hamburger, je suis un régime très spécial et très stricte.
Un T-shirt violet imprimé avec un slogan ou plutôt décolleté uni et flashant ?
Hum, plutôt décolleté simple, mais porté avec mon élégance et ma classe naturelle.
Un petit mot pour la fin ou tu préfères t'abstenir de nous cracher des jurons ?
Sachez que je ne m'abstiens pas de cracher des jurons. Là, entre autres, je n'ai rien à vous dire de plus.
Dernière édition par Rosalie Hale le Mar 15 Déc - 20:15, édité 4 fois
Rosalie Hale
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Sujet: Re: r.hale « Such a prickling Rose» done Mar 15 Déc - 18:51
je suis né, j'ai vécu, je suis devenu :
(c)Alicexz
C'est en 1915 que j'ai vu le jour. Je suis née à Rochester, quartier aisé de la magnifique cité new-yorkaise. Le quartier que j'ai connu regroupait une certaine catégorie de gens, à savoir, ceux venant d'un milieu social plus que modeste. Mon père, bel homme, reconnu, travaillait dans un banque, celle de la famille 'King'. Grand, athlétique, et désirant plus que tout se démarquer dans la bonne société, il a épousé une femme ayant les mêmes souhaits de lui. Ma mère est restée femme au foyer, s'occupant du domicile, de la bonne place de la famille dans le monde, mais aussi de ses trois enfants. Je suis née la première. Après moi, sont arrivés deux petits frères.
J'ai toujours vécu heureuse parmi eux, même si mon père était rarement la, et que ma mère passait plus de temps à s'inquiéter de notre aspect physique que de notre culture intellectuelle. Je n'ai jamais compris, avant mes douze ans, ce que mes parents appelaient 'mon potentiel'. Mais grâce à cela, mon père m'offrait toujours de jolies robes, ma mère, ses amies et les miennes s'extasiaient devant ma chevelure. Quand ils ont commencé à parler de mariage, j'étais âgée de douze ans, et alors j'ai compris. Je suis devenue de plus en plus coquette, et j'aimais le regard des hommes qui me suivaient dans la rue.
Mon amie (pour ne pas dire meilleure) Véra, et moi-même avions les mêmes rêves. Nous voulions nous marier, vivre heureuse, fonder une famille, avoir notre propre maison. Pendant toutes les années où nous nous sommes connues, nous nous complétions. Elle était ma confidente, ma sœur, tout pour moi. Un jour, j'ai appris qu'elle allait se marier, avec un garçon que mes parents n'auraient même pas remarqué pour moi : un Charpentier. Mais elle était heureuse, et c'est ce qui me rendait jalouse. Nous avions seulement dix-sept ans, et voila qu'elle était devenue, alors que moi, bien que tous se retournaient sur mon passage, je n'avais personne. Quand elle est tombée enceinte, j'ai cru mourir de jalousie, plus encore lorsque son petit garçon est né. J'étais consciente de mon hypocrisie, de ce sourire ravi que j'affichais en sa présence, alors que je ne voulais qu'une chose : ce qu'elle avait. Je l'ai finalement trouvé, l'année de mes dix-huit ans, ou plutôt, mes parents l'on choisi pour moi.
Je l'ai rencontré parce qu'il était le fils du patron de mon père; Royce King allait hériter d'une belle fortune, et je n'ai vu en lui que celui qui saurait me rendre heureuse. J'aurai moi aussi un mari à aimer, une maison à diriger, un garçon avec des fossettes à élever. Tout ce que mon amie Véra avait, je l'aurai aussi, mais avec bien plus d'aisance. Comme souvent, mon père oubliait soi-disant son déjeuner. C'est affublée d'une de mes robes neuves que j'allais à chaque fois le lui porter. Il m'a courtisée, je me suis prise au jeu, et nous annoncions nos fiançailles deux mois après. Royce King avait tout pour plaire : l'élégance, l'argent, le charme, tout. Et j'étais maintenant celle qui lui était promise. Cependant, cet avenir utopique qui me souriait, m'échappait en même temps, sans que je m'en aperçoive. J'étais heureuse, et c'était tout ce qui comptait. J'avais alors mes dix-huit ans.
J'étais sortie pour quelques affaires personnelles, rendre visite à mon amie, et acheter encore quelques petites choses pour mon prochain mariage, qui aurait lieu incessamment sous peu. Alors que je me suis décidée à quitter la demeure de ma vieille amie, en qui toute jalousie et rancune avait disparu de mon être grâce à Royce, je me suis rendue compte que la nuit était tombée depuis longtemps. Ma mère devait être en train de s'inquiéter. J'ai longuement marché sur les pavés froids des rues de New-York, illuminées par la seule clarté de la lune. J'ai alors entendu des bruits. J'ai sans nul doute reconnu mon fiancé, avec ses amis. C'est alors que le monde sembla s'écrouler autour de moi. Ils avaient bu, étaient tous ivres mort, et moi, au milieu de ces hommes forts, je n'étais qu'une simple rose à qui on arrachait ses pétales. J'ai été abusée sexuellement, sur les pavés de cette rue, sous les rires des autres, alors que je pleurai mon bonheur qui venait de s'échapper pour de bon. Torturée, blessée, meurtrie, autant de corps que d'esprit.
C'est alors que survint, si on peut dire, ma première rencontre avec ma famille. Alertés par l'odeur de mon sang, Carlisle, sa femme Esmé et Edward étaient arrivés. J'ai eu peur, que ces personnes si parfaites physiquement soient des monstres comme Royce et ses amis. Je ne me souviens plus très bien, juste de quelques mots, comme le fait que de me transformer était dangereux, pas Rosalie Hale, pas elle. Un tel gâchis. Puis une vive douleur s'empara de moi. Ma tête me brulait, mon corps réclamait l'arrêt de toutes ces souffrances, mon esprit voulait partir, libre, je n'avais plus rien à perdre, pas même mon bonheur. Qu'on me laisse partir en paix, c'était tout ce que je demandais. Mais il en fut autrement. Voila que quelques jours après, j'étais moi aussi plus belle, moi aussi plus forte, moi aussi différente, comme eux, comme les Cullen. Carlisle m'a tout appris, ce que j'étais devenue, pourquoi est-ce qu'il m'avait sauvée, et tout ce que je devais savoir. Mais je n'ai retenu quelques mots comme 'vampire', 'force' et 'sang'. J'avais soif, certes, mais je n'ai pas ressenti cette soif comme tous les autres vampires. Moi, j'avais soif de vengeance, et j'avais maintenant l'occasion de la mettre à exécution.
J'ai attendu quelques temps avant de mettre mon plan à exécution. On criait dans toutes les rues que Rosalie Hale avait disparue. J'étais partie avec les Cullen, aussi furent-ils accusés à tord, mais personne n'en sut rien. Je n'ai pas eu à attendre longtemps que les bruits se taisent pour revenir. Un à un, j'ai tué les amis de Royce, ceux qui ont rit, qui m'ont blessés. Je voulais le voir souffrir. Lui. Lui qui devait m'offrir tout ce dont j'avais rêve ne m'avait offert qu'un moyen de me venger. Ses quatre amis morts, j'ai été cherché ma robe de mariée, que j'ai enfilé sans difficultés. Je me suis rendue chez Royce, qui, pour sa protection, après avoir entendu les nouvelles, s'était protégé de deux gardes du corps. Ils ne firent pas le poids contre une jeune vampire assoiffée de vengeance comme je l'étais. Alors que j'étais là, devant lui, plus resplendissante que jamais, il a cru à une hallucination. Était-il donc idiot à ce point? Personne ne le saura jamais. Comme les autres, je l'ai tué, prenant un malin plaisir à le voir souffrir, et priant pour que ses dernières pensées soient des regrets pour ce qu'ils m'avaient fait. Tout était à présent terminé. Ma 'mort' avait été vengée, les véritables coupables avaient été punis. Jamais je n'ai bu leur sang. Je ne voulais pas m'abreuver du sang de monstres comme eux, ni de sang humains tout court d'ailleurs. Je n'étais pas un monstre moi-même. Je suis retournée près des Cullen, trouvant en eux le réconfort d'une famille que j'avais toujours désiré.
En me transformant, Carlisle avait espéré que je devienne pour Edward, ce qu'Esmé était pour lui. Je dois dire que l'idée m'a plu Edward était plutôt joli garçon et ma beauté n'avait été que décuplée par ma transformation. Mais il n'eut pour moi aucun regard de la sorte, n'éprouvant à mon égard que l'amour d'un frère pour sa sœur. Je ne comprenais pas et je lui en voulais. Si je n'étais pas assez bien pour lui, qui le serait? Vivre parmi les humains est très dur pour moi. Je n'ai pas le droit de m'enticher de l'un deux, et le seul homme qui pouvait m'offrir tout ça n'avait aucun attachement de la sorte à mon égard. J'étais de nouveau jalouse, vexée, blessée. Mes premiers sentiments pour Edward n'ont donc pas vraiment été très tendres. Je pense qu'il le sait. Quand nous avons rejoint les Denali, je me suis rendue compte qu'aucune n'attirait son regard, j'ai compris. Je n'étais pas le problème, le problème, c'était lui.
Nous sommes restés ainsi jusqu'en 1935, eux les Cullen et moi, Rosalie Hale. Nous vivions dans un village du Tennessee a cette époque. Un jour, je suis partie chasser. J'étais une âme solitaire, un vampire qui n'aimait pas sa condition. J'avais plusieurs fois pensé à provoquer les forces supérieures afin de ne plus avoir à endurer tout cela, mais je n'en ai jamais trouvé la force. Aujourd'hui, je sais pourquoi. Mêlé aux cris d'un ours, ceux d'un homme avait retenti. Je me suis hâtée vers l'origine des hurlements pour y découvrir un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années tout au plus. J'ai alors sauté à la gorge de l'animal, transperçant une artère. Il mourut peut de temps après. Sur le sol, le garçon gisait dans son sang, immobile. Il était si beau. Ses boucles brunes me rappelaient tant celles du fils de mon amie, du fils que je n'aurai jamais. Je ne pouvais pas le laisser mourir, c'était impossible. Faisant fis de ma soif qui pesait ardemment sur ma conscience, ignorant tout ce sang humain appartenant à l'homme, j'ai trouvé le courage de le porter sur mon dos, sur plus de cent cinquante kilomètres. J'ai alors appelé Carlisle, je lui ait demandé de le sauver, comme il m'avait sauvé moi. Je ne me sentait pas le courage de le faire. C'est ainsi qu'Emmett est arrivé dans notre famille, et c'est aussi ainsi qu'il est entré dans mon cœur pour ne plus en sortir.
Nous avons vécu ainsi quelques temps, avant de voir débarquer à leur tour une espèce de petite lutine, toute souriante, avec à son bras, un beau blond très pensif. Alice et Jasper avaient fait un long voyage pour nous retrouver. La demoiselle semblait visiblement au courant de notre condition et de notre mode de vie. Elle dit nous avoir vu dans une de ses visions. J'avais du mal à me représenter cela. Alice, comme Emmett et Edward auraient le nom de Cullen. Jasper, ayant un semblant de ressemblance physique avec moi prendrait mon nom, à savoir Hale. Il serait mon jumeau, nous serions tous les enfants adoptifs de Carlisle et Esmé, deux parents merveilleux. Nous avons alors voyagé de ville en ville, de contrée en contrée, de maison en maison, de lycée en lycée. Voila quelques années que nous nous sommes installés dans la petite ville de Forks, dans la contrée de Washington. Esmé a, pour nous, rénovée une fantastique maison nichée au cœur de la forêt. A nouveau, nous devons recommencer nos études, et à nouveau, nous devons nous contrôler. Cependant, alors que tout semblait marcher sur des roulettes comme disent les gens d'aujourd'hui, cette Isabella Swan venant de débarquer n'apportait aucune onde de bonne à mon avis. Il faudra que je l'ai à l'œil. Avant tout, protéger notre secret et notre famille serait primordial, et ce n'est pas une humaine dans son genre qui viendra faire un remue-ménage dans notre famille.
Et j’avais raison. A peine un an après sa rencontre, nous avons du partir, trop en danger. Voila ce qu’on gagnait à vouloir côtoyer des vampires. Quelque part, je me réjouis. Ainsi, elle n’a plus de raisons de vouloir nous rejoindre. C’est triste quelque part. Sa candeur, son innocence avait apporté du neuf et de la maladresse à toutes nos perfections. Ça faisait du bien, mais comme le dit le proverbe, on ne se rend compte qu’on tient vraiment à quelqu’un qu’une fois qu’on l’a perdu, comme ce que j'avais déjà ressenti, quand la vie m'a quittée. Nous sommes finalement revenus, après une grave erreur de ma part, je ne la rejette pas. J'y ai vraiment cru, et j'ai bien failli perdre mon frère à cause de mon jugement. Tout le monde avait retrouvé ses habitudes, sa joie de vivre, ses sourires. Isabella était donc celle qui manquait à notre clan, et il allait falloir que je me fasse une raison. Je tenais à lui expliquer avant tout. Je lui ai raconté mon histoire, me suis confiée à elle, un jour où Edward n'était pas là, histoire qu'on ne m'accuse pas au cas où, d'avoir voulu lui faire changer d'avis. Edward aurait été d'accord de toutes manières. Mais les dés étaient jetés. Elle s'est mariée avec mon frère, et j'ai eu ce miraculeux coup de fil. J'aurai défendu ma belle sœur jusqu'à la mort si mon frère approchait ses sales pattes de l'enfant qu'elle portait, comme les outils de Carlisle d'ailleurs. Bella connaissait mon point faible, j'étais trop maternelle. Renesmée nous a rejoins quelques temps plus tard, et je m'en suis occupée, comme de ma fille jusqu'à ce que Bella soit transformée. Nous nous sommes confrontés aux Volturis, sauvé notre famille, et nous avons tous repris le cours de nos vies, jusqu'à la disparition de ma nièce. Ce sourire que j'avais, je ne l'ai plus, la famille semble à nouveau morte. Quand nous la reverrons ? Peut-être jamais, peut-être un jour. Mais s'il faut donner ma vie pour qu'elle revienne, je pense que c'est un sacrifice que je ferai.
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Dernière édition par Rosalie Hale le Mar 15 Déc - 23:34, édité 7 fois
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Sujet: Re: r.hale « Such a prickling Rose» done Mer 16 Déc - 22:37
Comme promis, tu seras noté toi aussi. ;D
Respect du modèle et des consignes ; 3/3 Décoration, icons ou musique ; 1.5/2 Dommage pour le début et la fin de l'histoire, ça me dérange que ça soit aussi petit. M'enfin, très beau sinon.
Orthographe et conjugaison ; 4.5/5 Je ne suis pas d'humeur à mettre la perfection. ;D Originalité ; 4/5, j'aime la façon dont tu écris, donc bon. Et puis, l'histoire de Rose on ne peut pas faire bien original.
Logique ; 3/3 Note personnelle ; 2/2 ; parce que je sais ce que tu vaux en Rp. (a)
Note finale ; 18/20 Commentaires : Bravo, c'est merveilleux.
Je pense que je ne me tromperais pas en t'annonçant que le rôle de Rosalie t'est accordé. ;D Bienvenue, donc, parmi nous.
Rosalie Hale
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Sujet: Re: r.hale « Such a prickling Rose» done Mer 16 Déc - 22:50
J'ai eu l'avantage de vous connaître, j'admet, c'est de la triche (aa)
Mais merciiii =)
Citation :
Décoration, icons ou musique ; 1.5/2 Dommage pour le début et la fin de l'histoire, ça me dérange que ça soit aussi petit. M'enfin, très beau sinon.
C'est pas petit sur mon écran, xD C'est le désavantage de ne pas avoir un écran standard, mais je me tais, je ne chipote plus, promis m'man frérot (aa)
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Sujet: Re: r.hale « Such a prickling Rose» done
r.hale « Such a prickling Rose» done
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